L’inégalité entre les hommes et les femmes se manifeste aussi dans le patrimoine archivistique de notre pays, mémoire nationale et matériau pour écrire l’histoire. Malgré l’effort ancien et actuel des féministes pour garder trace de l’action des femmes, malgré une sensibilisation récente des institutions archivistiques publiques, le déficit est grand en matière de conservation d’archives produites par les femmes et les associations de femmes.

Dans ce contexte, Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, a souhaité organiser une Grande collecte autour de la place des femmes, opération qui fait suite aux trois Grandes collectes précédentes sur le thème de la Première Guerre mondiale (2013 et 2014) et celui des relations entre l’Afrique et la France (2016). À cet effet, une mission a été confiée à Françoise Thébaud qui a remis le rapport ci-joint.

Rapport Grande collecte

Grande collecte – novembre 2017 : « Vos archives contribueront à l’écriture de l’histoire, elles seront notre mémoire. Grande collecte d’archives de femmes au travail, XIXe -XXIe siècles (au champ, à l’atelier, à l’usine, à l’hôpital, au bureau, à la maison, au laboratoire, etc.) »

http://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Egalite-et-diversite/Actualites/Culture-les-femmes-sortent-de-l-ombre

Audrey Azoulay et l’historienne Françoise Thébaud © Vincent Baillais / MCC

Mnémosyne s’associe à une pétition lancée il y a quelques jours pour la modification du rapport de jury du CAPES de lettres 2016. Texte où l’on se félicite qu’il y ait davantage d’hommes reçus au CAPES de lettres –  « symptôme de l’attractivité nouvelle du métier » – et où il est dit que les femmes enseignantes contribuent à l’image dégradée de la profession…
alors signez et faites signer :

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Parmi les différents projets proposés au vote des Parisien.ne.s dans le cadre du « budget participatif » de la Mairie de Paris, le projet n°7 s’intitulait « Pour une bibliothèque des femmes et du féminisme ».

Cette initiative ne pouvait, sur le principe, qu’emporter l’adhésion et pour cette raison nous avions relayé ce projet.
Cependant, depuis des informations plus précises avaient de quoi nous inquiéter. Et si finalement le projet n’a pas été retenu par le vote, notre inquiétude ne disparaît pas.
Aussi, pour un projet ambitieux de bibliothèque d’histoire des femmes et du féminisme à Paris Mnémosyne est signataire de cette pétition, et vous appelle à la signer également

Le nouveau n° de Genre & Histoire est en ligne
17 | Printemps 2016

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Proposé par le groupe « Genre et classes populaires1 », ce dossier de Genre & Histoire s’intéresse à la construction mutuelle des rapports de genre et de classe in situ, c’est-à-dire dans les lieux précis où ils sont produits, négociés, contestés. Cette articulation, appliquée aux classes populaires en France du XVIIIe au XXe siècle, constitue l’objet de réflexion et d’investigation central du séminaire que le groupe organise depuis 2011 à l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Les cinq contributions réunies ici sont issues de présentations faites dans le cadre du séminaire entre 2012 et 2014, elles ont pour ambition commune de soumettre le lieu à l’épreuve du genre et des classes populaires.

Sous la direction de Anaïs Albert, Fanny Gallot, Katie Jarvis, Anne Jusseaume, Ève Meuret-Campfort, Clyde Plumauzille et Mathilde Rossigneux-Méheust

 

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Manières d’apprendre

Le genre des apprentissages : contraintes et contournements

(Antiquité – époque contemporaine)

Coordination

Ulrike Krampl (Tours), Dominique Picco (Bordeaux-Montaigne), Marianne Thivend (Lyon 2)

Argumentaire

L’éducation constitue pour l’histoire du genre un objet d’étude stratégique puisque l’accès aux savoirs formalisés et leur validation institutionnelle agissent comme des facteurs majeurs de différenciation sociale et de genre ; tenter d’y introduire davantage d’égalité inspire jusqu’à nos jours des réticences très vives. Cependant, l’école proprement dite n’a concerné, jusqu’au XIXe siècle, qu’une minorité essentiellement masculine de la population européenne, et les inégalités d’accès à l’éducation scolaire, notamment secondaire, technique et supérieure, sont restées fortes pendant une bonne partie du XXe siècle ; en témoignent la composition des effectifs d’élèves et d’enseignant.es, les programmes ou encore les politiques éducatives qui constituent des objets privilégiés de la recherche récente en histoire de l’éducation. Si l’école joue aujourd’hui un rôle crucial, l’éducation ne se réduit guère au cadre scolaire mais comprend, au sein d’un même parcours de vie, différents modes et lieux d’apprentissage qui peuvent alterner ou se mêler, qu’ils soient mixtes ou non, publics ou domestiques, institutionnalisés ou informels, intégrés ou, au contraire, distincts de la socialisation et de l’initiation professionnelle. Tenir compte de cette dimension composite de l’éducation invite non seulement à étudier au même titre garçons et filles, y compris lorsque la socialisation et l’organisation scolaire les séparent, mais aussi à appréhender un ensemble plus large de facteurs qui façonnent le genre des apprentissages.

Se situant à la croisée de l’histoire de l’éducation, de l’enseignement et de la formation, aussi bien que de l’histoire de l’enfance et de la jeunesse et plus largement de la socialisation, ce dossier thématique de Genre & Histoire propose de s’affranchir du cadre scolaire et de s’intéresser aux multiples manières d’apprendre que mettaient en œuvre les femmes et les hommes du passé – et ce à tous les âges. Nous souhaitons en effet saisir la diversité des traductions concrètes, et parfois discontinues, des parcours d’apprentissage qui constituent des ressorts essentiels de la fabrique du genre qui, du coup, font du genre une catégorie évolutive. Car les identités sexuées et socio-culturelles se construisent à travers l’acquisition des savoirs et savoir-faire, dont les lieux et les objets, les méthodes et les finalités sont eux-mêmes marqués par une série de hiérarchies socio-culturelles. En choisissant le verbe « apprendre », nous souhaitons d’emblée mettre l’accent sur les pratiques de celles et ceux qui acquièrent les savoirs et savoir-faire. Par ailleurs, privilégier les apprentissages amène à élargir le regard et à interroger à la fois les approches institutionnelles ou scolaires et les pratiques informelles et occasionnelles, autodidactes et collectives, souvent difficiles à saisir mais d’une importance capitale notamment pour celles et ceux qui se trouvent en situations d’exclusion des savoirs formalisés ; situations dont il importera de préciser la configuration (normes religieuses, domination coloniale, société d’ordres et/ou esclavagiste, violences économiques, etc.), en tenant compte, dans une perspective d’intersectionnalité, de l’ensemble des facteurs qui structurent le social. Ce parti pris invite enfin à étudier les rapports qu’entretenaient entre eux, selon les moments et les lieux, les époques et les cultures, les différents modes d’apprentissage pour former des parcours-type ou au contraire celui de chemins singuliers.

Les thématiques suivantes pourraient être abordées :

– Objets

* s’approprier des savoirs et savoir-faire associés à l’« autre » sexe (latin, théologie, histoire, géographie, sciences, langues, couture, prendre soin de l’autre, etc.)

* corps, âme, esprit ; pratiques physiques, spirituelles, intellectuelles ; travail manuel/travail intellectuel ; expérience affective

* instruction religieuse et apprentissages

– Lieux et parcours

* quels lieux pour quelles pratiques et pour quel sexe : famille, atelier, comptoir, école, lieux religieux, voyage, promenade, sortie scolaire, colonie de vacances, bibliothèque, syndicats, partis politiques, lieux de sociabilité, etc.

* parcours d’apprentissage : pluralité et coexistence (parfois conflictuelle) des pratiques d’acquisition scolaires et parascolaires, autodidaxie, expérience pratique, choix confessionnels, etc.

* manières d’apprendre et mobilités géographiques : de l’échange d’enfants à Erasmus

– Economie et apprentissages

* le coût différencié des apprentissages

* économie familiale et transmission des savoirs et savoir-faire

* apprendre en temps de crise (guerre, crise économique, déplacements forcés, mouvements armés, clandestinités, etc.)

– Médias et médiations

* par quel.les médiateur.rices passe la transmission et la scolarisation des savoirs et savoir-faire ? Outre les enseignant.es et éducateur.rices, qu’en est-il des acteur.rices religieux.ses ou spritituel.les, de la famille (pères, mères, frères, sœurs, oncles, tantes, grands-parents, etc.), des maître.sses particulier.ères et domestiques, des collègues de travail, camarades de jeu et voisin.es, des organisations politiques, etc. ?

* médias et autonomie d’apprentissage : écrit/oral, usages de l’imprimé, de l’image, internet, médias sociaux, etc.

* pratiques solitaires, pratiques collectives, pratiques en réseaux et connectées

* quelles pratiques pour apprendre : observer, jouer, réciter, imaginer, répéter, danser, écouter, dessiner, bachoter, toucher, manipuler, imiter, chanter, construire, sentir, prier, faire du sport, recopier, rêver, apprendre par cœur, inventer,…

Langues

Genre & Histoire publie des articles en français, anglais, allemand, italien et espagnol.

Les propositions (2000 signes, bref CV, liste des publications relevant de la thématique) peuvent porter sur toutes les périodes historiques, tous pays ou aires culturelles, en adoptant une approche comparée/croisée ou non, et sont à adresser à

contact@genrehistoire.fr

jusqu’au 6 juin 2016.

 

Procédure

L’acception des textes se fait en deux temps : après une sélection des propositions par le comité de rédaction de Genre & Histoire, l’acceptation définitive dépendra de deux avis de lecture anonymes.

 

Calendrier indicatif

– Acceptation de la proposition de contribution : début juillet 2016

– Remise des articles (35-40000 signes, notes et espaces compris) : 31 décembre 2015

– Réponse définitive suite à une double expertise anonyme : 15 mars 2017

– Remise de la version finale : 15 juin 2017

– Parution du numéro : automne 2017

GISinstitutGenre

 

 

 

En 2016, l’Institut du genre lance deux appels à projets sur les thématiques suivantes :
1. Genre et temporalités
2. Genre, Famille, Parenté
Les précisions et le formulaire de participation sur le site de l’Institut du Genre.

Cet appel à projets a pour objectif de :

  • favoriser des mises en réseau scientifiques à l’échelle nationale ou internationale
  • favoriser la constitution de projets de type « ANR » ou « projets européens » en contribuant à leur montage
  • soutenir la mise en oeuvre de recherches et d’enquêtes de terrain
  • aider à la mise en oeuvre de projets éditoriaux de grande ampleur
  • permettre ou accompagner l’émergence de nouvelles problématiques

Dans cette perspective, les projets présentés pourront inclure, mais ne doivent pas se limiter à, l’organisation de colloques ou de journées d’études.
Les manifestations scientifiques organisées par les lauréats devront inclure la mention du soutien de l’Institut du genre. Les porteur-e-s de projets lauréats pourront, si ils ou elles le souhaitent, faire appel à un membre de l’Institut (direction ou conseil scientifique) pour représenter l’Institut du Genre à ces manifestations.
Une note de synthèse et un bref état des dépenses seront demandés par le GIS Institut du genre à l’issue de la mise en oeuvre des projets sélectionnés. La note de synthèse sera affichée sur le site de l’Institut du Genre.

Conditions d’éligibilité
Cet appel s’adresse à tou-te-s les chercheurs/cheuses et enseignant-e-s – chercheurs/cheuses statutaires relevant d’établissements publics de recherche et d’enseignement supérieur partenaires du GIS Institut du Genre, quels qu’en soient le grade, la discipline, l’appartenance institutionnelle et la localisation géographique en France.
Priorité sera donnée à des projets portés par des individus ou des collectifs relevant d’au moins deux unités ou équipes différentes.

Modalités de soutien :

  • Le financement est plafonné à 5 K€ par projet.
  • Le financement est accordé pour l’année 2016. Il sera versé en une seule fois et devra être utilisé avant la fin de l’année 2016.

Modalités de dépôt du dossier :
Le formulaire obligatoire, une fois complété, et enregistré en pdf devra être soumis à l’adresse suivante : sg-gis-idgenre@mshparisnord.fr au plus tard le 14 février 2016 minuit.

- Pour plus d’information : contact administratif : sg-gis-idgenre@mshparisnord.fr
- Modalités de sélection : Les dossiers seront évalués par le Conseil Scientifique de l’Institut du Genre.

Toutes les précisions sur le site de l’Institut du genre

 

Clio20 ans

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rejoignez nous pour les 20 ans de Clio

vendredi 20 novembre à la maison de l’Europe (Paris)

Pour télécharger le programme cliquez : clio 20ans flyer

 

 

mémoriales 2015-G&HÉdition 2015 des « Mémoriales »

L’actualité de la Seconde Guerre mondiale au Mémorial de la Paix, Caen

VENDREDI 6 NOVEMBRE
15h30>16h30 | Conférence
« Le genre en guerre. Exécutrices, victimes et témoins (années 1930-1950) »
Rencontre organisée à l’occasion de la publication du n°15 de la revue Genre & Histoire
>>> Modérateur : François Rouquet, Professeur d’histoire contemporaine, UCBN
>>> Intervenantes : Isabelle Ernot, Historienne – Union des Déportés d’Auschwitz
Julie Le Gac, Post-doctorante, Université Paris-Sorbonne (LabEx EHNE, Écrire une nouvelle histoire de l’Europe)

 

Pour lire le n° de Genre & Histoire >>>
Pour en savoir plus sur les Mémoriales >>>
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Paris, le 19 octobre 2015

Objet : Les « nouveaux » programmes scolaires et le genre

Monsieur le Président du Conseil supérieur des programmes,

Les dix-huit membres du Conseil supérieur des programmes (CSP) — d’abord présidé par Monsieur Alain Boissinot puis par Monsieur Michel Lussault —ont travaillé plus d’un an à l’élaboration des nouveaux programmes du primaire et du collège.

Fort contestés au printemps 2015, ces programmes ont été revus et corrigés pendant les vacances d’été et ils sont désormais disponibles à l’adresse suivante :

http://www.education.gouv.fr/cid93042/projet-de-programmes-pour-les-cycles-2-3-et-4.html

Chacun·e peut se faire une idée de « l’élève » virtuel, idéal, que les membres du CSP se donnent pour objectif de former ainsi que de la méthode et des contenus. Les cycles scolaires concernés par les nouveaux programmes sont les IIe cycle (CP, CE1, CE2), IIIe cycle (CM1, CM2, 6e) et IVe cycle (5e, 4e, 3e).

Le collectif signataire de cette lettre ouverte est composé de dix-sept institutions et associations françaises qui, elles-mêmes, regroupent des scientifiques internationalement reconnu·e·s des études de genre ainsi que des spécialistes de l’égalité femmes-hommes/filles-garçons. Presque tou·te·s, à des degrés divers, sont ou ont été acteurs et actrices de terrain, face à des élèves réel·le·s, dans toute leur diversité et leur hétérogénéité. Certain·e·s sont également en situation de former des enseignant·e ·s.

Les promesses faites par le CSP — d’une part, de dialoguer avec les personnes concrètement engagées, d’autre part, de rapprocher l’enseignement de la recherche — nous avaient incité·e·s à faire entendre nos voix.

Nous voulions faire valoir qu’il fallait intégrer, dans les nouveaux corpus et à tous les niveaux des cursus, les connaissances permettant de promouvoir l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes ; qu’il était urgent de mener la lutte contre les stéréotypes sexistes dans tous les domaines, dans toutes les disciplines et à l’aide d’outils pédagogiques renouvelés, à tous les niveaux de l’enseignement, à commencer par l’école maternelle puis l’école élémentaire, puis enfin, en collège et en lycée.

Que ce soit en matière de socle de connaissances, d’évaluation, de formation des enseignant·e·s, de pédagogie ou encore de valeurs éthiques et civiques, et in fine, en matière de programmes, nous pensions que l’enseignement se devait d’intégrer les apports que la recherche scientifique a produits et validés depuis près d’un demi-siècle et que plusieurs pays européens ont déjà incorporés dans leurs projets éducatifs. Les femmes ne devaient plus être reléguées à un préambule, ni à un chapitre à part, ni à quelques lignes, aussi bienveillantes soient-elles, saupoudrées ici et là. On sait aujourd’hui le rôle décisif et le poids que les femmes ont dans tous les domaines de la vie sociale, culturelle, économique ou politique (malgré les discriminations dont elles sont encore l’objet).

Il était temps de proposer aux filles et aux garçons, dans les classes, quel que soit le sujet traité et quelle que soit la discipline enseignée, des connaissances et des outils pour étudier les processus à l’œuvre dans la fabrication des inégalités sexuées, afin de provoquer une réflexion sur l’égalité, non seulement en droit (dans le respect des lois votées) mais aussi en fait.

La difficulté rencontrée pour obtenir un rendez-vous et pour pouvoir nous exprimer devant des représentant·e· s du Conseil supérieur des programmes fut peu de chose au regard de la surdité feutrée finalement opposée par l’institution.

Oui, l’occasion fut totalement manquée. Le CSP est resté sourd à nos arguments. Il a sans doute espéré nous contenter par des mentions à la marge — consensuelles et molles — mais qui ne changent rien sur le fond : les programmes réécrits par le CSP cet été se donnent pour ambition de faire « comprendre le monde » à notre jeunesse sans avoir le courage de l’analyser et tout en évitant soigneusement le critère d’explication du « monde tel qu’il est » que constitue la hiérarchisation des sexes.

Oui, l’occasion est manquée : Acta est fabula pourrait-on penser !Mais la pièce n’est sans doute pas totalement jouée. Les livres scolaires qui vont suivre ces programmes seront examinés à la loupe, car ils peuvent encore éviter le piège des stéréotypes de genre avec les hiérarchies et les inégalités qu’ils entraînent inévitablement. Par ailleurs, la liberté de pensée et la conscience professionnelle dont dispose encore le corps enseignant pourraient également permettre de conjurer en partie le dangereux déni de nos instances nationales.

Recevez, Monsieur le Président du Conseil supérieur des programmes, nos salutations lucides.

Associations signataires

– Approches pluridisciplinaires du genre (ARPÈGE)

– Association de jeunes chercheuses et chercheurs en études féministes, genre et sexualités (EFIGIES)

– Association de recherches sur le genre en éducation et formation (ARGEF)

– Association des professeurs d’histoire et de géographie (APHG)

– Association nationale des études féministes (ANEF)

– Coordination française pour le Lobby européen des femmes (CLEF, 55 associations féministes françaises)

– Fédération de recherche sur le genre (RING)

– Femmes pour le dire, femmes pour agir (FDFA)

– Femmes & mathématiques (F & M)

– Femmes et sciences (F & S)

– Femmes ingénieurs (FI)

Institut Émilie-du-Châtelet pour le développement et la diffusion des études sur les femmes, le sexe et le genre(IEC)

– Ligue du droit international des femmes (LDIF)

– Mnémosyne : association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre

Réseau féministe « Rupture »

– Réussir l’égalité femmes-hommes (REFH)

Société internationale pour l’étude des femmes d’Ancien Régime (SIEFAR)

Nous avons le plaisir de vous annoncer la publication en ligne
du dernier numéro de la revue Genre & Histoire

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Le dossier de ce numéro 15 est consacré à la Seconde Guerre mondiale

Le sommaire  :
Le genre en guerre, Exécutrices, victimes, témoins
Isabelle Ernot
Le genre en guerre. Exécutrices, victimes, témoins [Texte intégral]
Elissa Mailänder
Des femmes allemandes au service de la guerre : participations actives aux politiques raciales nationales-socialistes, à la déportation et au génocide (1939-1945) [Texte intégral]
Deborah Barton et Fabien Théofilakis
Couvrir la colonisation sans la violence : des femmes journalistes allemandes face à la germanisation à l’Est pendant la Seconde Guerre mondiale [Texte intégral]
Isabelle Ernot
« Women and/in the Holocaust » : à la croisée des Women’s-Gender et Holocaust Studies (Années 1980-2010) [Texte intégral]
Julie Le Gac
« Le mal napolitain » : les Alliés et la prostitution à Naples (1943-1944) [Texte intégral]
Histoire et mémoires

Marie Claire Hoock-Demarle
Hommage à Rita Thalmann (1926-2013) : L’aventure du séminaire « Sexe et race » [Texte intégral]
Fabrice Virgili
“La mémoire des Ianfu” : Le Women’s Active Museum on War and Peace (Tokyo) [Texte intégral]
Ego Histoire

Danièle Voldman
Le genre, à côté [Texte intégral]
Fabrice Virgili
La guerre, une transmission genrée [Texte intégral]

Vous retrouverez aussi dans ce numéro les rubriques habituelles : « Comptes rendus » et « Travaux soutenus » qui propose des résumés des thèses, mémoires de master candidats au Prix Mnémosyne

Bonne lecture !! http://genrehistoire.revues.org/1886

Pascale Barthélémy & Isabelle Ernot avec le comité de rédaction