Nous avons souhaité participer à la consultation lancée par le ministère de l’éducation nationale pour les programmes de l’école primaire et du collège.
Nous avons d’une part, avec plus d’un dizaine d’autres associations, souligné l’absence du genre dans les nouveaux programmes et rappelé nos propositions communes
<http://www.mnemosyne.asso.fr/mnemosyne/a-propos-des-nouveaux-programmes-du-primaire-et-du-college/>

le 3 juin, à la Sorbonne nous avons participé au forum sur l’enseignement de l’histoire organisé par le CSP et retransmis sur France culture par la Fabrique de l’Histoire et sommes intervenus pour rappeler la nécessité d’une histoire mixte, non pas cantonnée  en un ou deux chapitres consacrés aux femmes, mais bien de manière transversale dans la totalité du programme.

Aujourd’hui, voici la contribution spécifique de l’association à propos des programmes d’histoire
Bonne lecture et n’hésitez pas à relayer nos proposition,

« Au nom de Mnémosyne, Association pour le développement de la recherche et de l’enseignement l’histoire des femmes et du genre, je vous prie de bien vouloir trouver ci-dessous nos propositions de modifications des projets de programme en Histoire pour l’école primaire et surtout le Collège (cycles  2, 3 et 4).

1. Remarques préalables

·      Le principe d’égalité filles/garçons est absent des programmes (sauf très ponctuellement) alors qu’il est fondamental dans la compréhension et l’explication des sociétés et du monde. Nous souhaitons qu’il apparaisse comme tel au service de toutes les disciplines et pour toutes les orientations d’éducation. Nous renvoyons aux prescriptions de la loi du 4 août 2014 ainsi qu’aux textes et directives officielles.

·      Les textes proposés sont quasi exclusivement rédigés au masculin. Nous souhaitons que leur rédaction soit au masculin ET AU FÉMININ (comme il a été retenu : « Les Françaises et les Français », nous proposons d’utiliser systématiquement les féminins : femmes et hommes, filles et garçons, citoyennes et citoyens,  ouvrières et ouvriers, etc.).

·      Les stéréotypes sexués ne doivent pas échapper à la vigilance de tout éducateur et de toute éducatrice. Il importe donc qu’ils soient pris en compte et fassent partie des prescriptions tant dans les orientations qu’au service de toutes les disciplines (sciences dures comme sciences sociales).

·      L’intégration d’une réflexion sur le genre et l’égalité dans les programmes des  différentes disciplines doit aider à comprendre comment les inégalités et les  préjugés se perpétuent, et permettre de mieux les combattre.

Après relecture des documents en consultation, voici quelques modifications et recommandations de nature à indiquer dans quel esprit nous appelons des modifications de programme:

2.  Les termes à mettre au féminin:

-Cycle 2 : CP-CE1-CE2

-page 41 : Comprendre les organisations du monde. Connaissances : Quelques modes de vie des hommes et des femmes…

-page 42 : Repères de progressivité : les élèves découvrent et comparent les modes de vie de quelques personnages, grands et petits, hommes et femmes (un paysan ou une  paysanne, un artisan ou une artisane, un ouvrier ou une ouvrière, soldat, puissant…)

-Cycle 3 : CM1-CM2-6ème

-volet 2 domaine 3 des objectifs du cycle 2 « …les droits…. et les devoirs qui incombent aux citoyens et aux citoyennes »;

-volet 3 du cycle 2 en « repères annuels de programmation d’histoire » en 6ème: « l’entrée des activités humaines dans l’agriculture et l’élevage interroge l’intervention des hommes et des femmes sur leur environnement. »

-Cycle 4 : 5ème-4eme-3ème

-page 7, Contributions essentielles au « Domaine 3 du socle commun », « la formation de la personne et du citoyen ». Enseignement moral et civique : Comprendre les enjeux de la laïcité, de la liberté de conscience et de l’égalité des citoyens hommes et femmes.

-Page 9, contribution essentielle au « Domaine 5 du socle commun », « les représentations du monde et de l’activité humaine », Enseignement moral et civique : Expliquer le sens et l’importance de l’engagement individuel ou collectif des citoyens et des citoyennes dans une démocratie.

– l’intitulé du thème 3 du programme de 3ème, page 40 mentionne « Les Françaises et les Français en République de 1944 à nos jours ». Il est pertinent. Par conséquent d’autres thèmes et d’autres titres similaires devraient figurer : « Hommes et femmes de la Révolution », « Les ouvriers et les ouvrières au XIXème siècle », etc

– Annexe : piste pour des travaux interdisciplinaires, page 58 : « à quoi ressemblons-nous » : « Femme et homme, une question de genre. »

3. Libellés des thèmes et contenus annoncés de certaines leçons : nos propositions

-CM1, thèmes 2 et 3 : la France d’avant la France  et le temps des Rois : outre la dimension obsolète du questionnement initial, on peut imaginer un questionnement sur la construction du pouvoir royal qui intègre une réflexion sur la masculinité du pouvoir (avec par exemple une référence à la loi salique). On peut souligner aussi l’importance de certaines femmes dans la vie politique française (des régentes par exemple) et l’importance des échanges matrimoniaux dans la politique royale, par le biais des dots. Dans les repères de programmation, on peut ajouter des figures féminines comme Blanche de Castille, Jeanne d’Arc, Catherine de Medicis.

-CM2 : thème 1, Le temps de la République

*On peut non seulement montrer que les Français ont vécu différentes expériences politiques depuis la révolution, mais aussi que la république n’a pas la même signification pour les hommes et les femmes, qui ne peuvent voter, alors que les lois constitutionnelles de la IIIème République se réfèrent au Suffrage dit Universel (mais exclusivement masculin) pour les élections. On peut se demander si droits et devoirs sont les mêmes pour les deux sexes. On peut questionner le choix de Marianne comme symbole.

*On peut préciser les caractéristiques des lois Ferry et insister sur les différences d’objectifs d’éducation des filles et des garçons ; on peut évoquer les programmes scolaires spécifiques des filles, la rareté de l’enseignement secondaire féminin et l’absence de bac.

-CM2 : thème 2 : l’âge industriel en France

*Le travail à la mine, à l’usine, à l’atelier, au grand magasin : préciser les modalités du travail des hommes et des femmes, dans la répartition des tâches, la hiérarchie, la qualification, les salaires, les revendications.

*le monde rural : même questionnement relatif au genre.

Page 40

-5ème : Thème 1 : *l’Islam, débuts, expansion, sociétés et cultures : on peut, dans la partie société, inciter à s’interroger sur « hommes et femmes dans le Coran et le nouvel Empire ».

Thème 2 : *Une société rurale encadrée par l’Église, conserver l’orientation du précédent programme qui incitait à distinguer travaux masculins et féminins dans les campagnes.

*Essor des villes et éducation : dans l’étude des sociétés urbaines, on peut aussi mettre en place la distinction des genres dans le rapport à la famille, au travail, au pouvoir politique.

*La construction du Royaume de France et l’affirmation du pouvoir royal :  spécificité du modèle « français » qui exclut les femmes de la succession, même si les reines sont sacrées. Cette exclusion des femmes de la politique se renforce avec la monarchie absolue, qui consacre la sujétion des femmes (Thème 3).

-4ème :

-Thème 1 : Le monde dominé par l’Europe : empires coloniaux, échanges commerciaux, traites négrières. On peut ici aborder l’impact de la traite sur les sociétés africaines et la situation des hommes et des femmes déportées (division raciale et sexuelle du travail) : proposition : « Hommes et femmes dans les sociétés négrières ».

*Sociétés et cultures au temps des Lumières : ne pas oublier de citer des femmes parmi les penseurs des Lumières, par exemple Émilie du Chatelet ainsi que les « salonnières ».

*la Révolution française et l’Empire : « Hommes et femmes de la Révolution française  et de l’Empire». Discuter la notion d’Homme dans la DDHC en un sens dit universaliste. Souligner la présence des femmes dans de nombreux épisodes clés de la Révolution, en dépit de leur éviction du pouvoir législatif. Un extrait de la « déclaration des droits de la femme » d’Olympe de Gouges peut être présentée en contrepoint. Napoléon modifie fortement et pour très longtemps les rapports hommes femmes en imposant une nouvelle hiérarchie des sexes et transformant les femmes en mineures perpétuelles (étudier quelques articles du Code Civil).

-Thème 2 : Le XIXème siècle : un bouleversement inédit des économies, des sociétés et des cultures.

Hommes et femmes participent à l’industrialisation, qui modifie les modes de production et les rapports entre les sexes. Dans le textile les femmes sont majoritaires (de 60 à 90% des ateliers et manufactures) alors que dans la mine et les autres industries, elles sont minoritaires.

Les représentations du travail féminin à l’usine diffèrent de celles du travail masculin. La situation professionnelle des deux sexes est difficile mais la subordination des femmes dans le monde de l’industrie est double ou triple (hiérarchie des prolétaires, hiérarchie patronale, hiérarchisation masculine au travail et dans la vie domestique). Le développement de l’instruction et du secteur tertiaire à la Belle Époque entraîne des transformations sociales et culturelles importantes, surtout dans les villes.

-Thème 3 : D’un siècle à l’autre : la transformation du monde

*Construire, affirmer, consolider la République en France : Outre l’histoire classique de la IIIème République et de ses grands moments, on peut revenir sur le problème de la citoyenneté des femmes et retracer l’histoire du premier féminisme et du suffragisme (évoquer des personnages important comme Hubertine Auclert et Marguerite Durand).

*La première Guerre mondiale et les violences de guerre : brutalisation et mise à l’épreuve des sociétés. Hommes et femmes (Le front/l’arrière les zones occupées) bouleversés.

-3ème :

– Thème 1 : le libellé « Les femmes au cœur des sociétés qui changent » du thème « De Versailles à Nuremberg » (qui n’est pas obligatoire !) devrait être reconsidéré : « la place des femmes et des hommes au cœur des transformations sociales  XXème et XXIème siècles »

àeffectivement ce chapitre isolé dans le Thème 1 est étrange. Il serait intéressant de le supprimer et de placer un quatrième thème sur les transformations sociales, culturelles et artistiques au XXème siècle, qu’on pourrait reformuler de la façon suivante : « La place des hommes et femmes dans les transformations sociales, culturelles et artistiques du XXème siècle ». Cela permettrait en plus de travailler aussi sur l’art de la seconde moitié du XXème siècle. On intégrerait donc à ce thème 4 le chapitre obligatoire intitulé : « Les France des années 60-70, une société en mutation ». Cela deviendrait un thème obligatoire.

4. Remarques annexes

-Concernant  la dualité questions obligatoires et questions facultative, le choix devrait relever de la liberté pédagogique sous réserve qu’une énonciation initiale des grandes questions soit abordées sur l’ensemble du cursus : les trois monothéismes, les sociétés médiévales, l’Ancien Régime, la Révolution Française, les Républiques, les deux Guerres mondiales, les totalitarismes, la colonisation et le décolonisation, ….

– les mots « égalité », « parité », « mixité », et « genre » (sauf pour la grammaire) ne sont jamais cités en Histoire et rarement ailleurs. Ils ont pourtant toute leur place à la fois comme concepts et comme terminologie historique et politique. L’éducation civique et l’EPS ne doivent pas être le seul « réduit » de l’égalité filles-garçons : « Les droits égaux des garçons et des filles dans toutes les situations de la vie scolaire », « Le respect du corps entre les filles et les garçons en EPS ». L’application du principe de l’égalité fille-garçon relève de toutes les disciplines, donc de l’Histoire !

Signé : Mnémosyne »

CLIO1_041_L204

Clio Femmes, Genre, Histoire

Le « socialisme réel » à l’épreuve du genre

Depuis la chute du mur de Berlin, on a un peu oublié comment vivaient les femmes et les hommes dans les pays dirigés par les partis communistes et communément appelés du « socialisme réel ». Ce numéro, qui offre des contributions sur l’URSS, la Mongolie, divers États d’Europe de l’Est après 1945, la Chine et Cuba, tente de répondre à deux questions: comment et jusqu’où le socialisme, porteur d’une utopie égalitaire, a-t-il modifié les rapports de genre? Qu’est-ce qu’une approche de genre fait comprendre du socialisme?

 

http://www.cairn.info.gate3.inist.fr/revue-clio-femmes-genre-histoire-2015-1.htm

http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-clio-femmes-genre-histoire-n-41-24150.php

Au Conseil Supérieur des Programmes :

Malgré notre insistance et l’engagement des présidents du Conseil Supérieur des Programmes, plusieurs tentatives de rendez-vous (de mars 2014 à avril 2015) ont échoué. Nous le regrettons d’autant plus que les programmes qui  sont soumis à la consultation nationale ignorent totalement la question du genre. Les associations qui avaient souhaité travailler avec le CSP, et quelques autres,  sont donc obligées de réitérer leurs propositions :

Le principe d’égalité filles/garçons, femmes/hommes est absent des programmes (sauf très ponctuellement) alors qu’il est fondamental dans la compréhension et l’explication des sociétés et du monde. Nous souhaitons qu’il apparaisse comme tel  dans toutes les disciplines et pour toutes les orientations d’éducation. Nous renvoyons aux prescriptions de la loi du 4 août 2014 ainsi qu’aux textes et directives officielles. Les programmes proposés sont quasi exclusivement rédigés au masculin. Nous souhaitons que leur rédaction soit au masculin ET AU FÉMININ (comme il a été retenu : « Les Françaises et les Français », nous proposons d’ajouter systématiquement les féminins : femmes et hommes, filles et garçons, citoyennes et citoyens,  ouvrières et ouvriers, etc.).  Les stéréotypes sexués ne doivent pas échapper à la vigilance de tout éducateur-éducatrice. Il importe donc que la lutte contre les stéréotypes  fasse partie des recommandations officielles tant dans les orientations  que dans l’ensemble des disciplines (sciences dures comme sciences sociales). L’intégration d’une réflexion sur le genre et l’égalité dans les programmes des différentes disciplines doit aider à comprendre comment les inégalités et les préjugés se perpétuent, et permettre de mieux les combattre.

Associations signataires : Association nationale des études féministes, Association de recherche sur le genre en éducation et formation.,   Arpege(Approches pluridisciplinaires du Genre),   Centre Hubertine Auclert,   Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF), Etudiant-e-s et jeunes chercheure-s en Etudes Féministes, Genre et Sexualités (EFiGiES),  Femmes & Mathématiques,  Femmes & Sciences,  Institut Emilie du Châtelet, Laboratoire de l’égalité,   Mnémosyne – Association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre,   Réussir l’égalité femmes-hommes (REFH),   Fédération de recherche sur le genre – RING. « 

Dans les coulisses des archives : où sont les femmes ?

Archivistes et historien-ne-s : un couple d’avenir ? Les premiers identifient, collectent, classent, trient, inventorient, cataloguent, échantillonnent ; les seconds utilisent des fonds constitués sans eux et sans elles, y recherchent des traces qui leur permettront d’écrire l’histoire pour donner à voir selon leur regard ce qui se laisse parfois difficilement déceler, cheminent de déceptions en découvertes inattendues.

L’historiographie a depuis longtemps souligné l’oubli voire l’invisibilité des femmes dans l’histoire, la difficulté à rassembler des sources les concernant,  ce fameux « silence de l’histoire » qui est aussi celui de la documentation. Les pratiques archivistiques sont pourtant aujourd’hui en plein renouvellement. À l’heure du numérique, de la révision d’un certain nombre de circulaires sur la constitution des fonds, de débats sur les critères de préservation ou de destruction, l’Association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre – Mnémosyne et les Archives nationales proposent une demi-journée de discussion sur les métiers d’archivistes, de bibliothécaire et d’historien-ne-s et la manière dont ils peuvent contribuer à l’écriture de l’histoire des femmes et du genre.

Journée d’étude présentée par Pascale Barthelemy et animée par Michelle Perrot

Yann Potin (Historien, chargé d’études documentaires aux Archives nationales), Genre et histoire des archives

Présentation de la journée par Pascale Barthelemy et intervention de
Yann Potin, Genre et histoire des archives par mnemosyne_asso

Nicole Dufournaud (Historienne), Les femmes dans les archives de l’Ancien Régime


Nicole Dufournaud, Les femmes dans les archives… par mnemosyne_asso

Antoine Meissonnier (adjoint au chef du bureau du contrôle et de la collecte des archives publiques


Intervention d’Antoine Meissonnier (adjoint au… par mnemosyne_asso

Pauline Chougnet (Bibliothèque nationale de France),


Pauline Chougnet, conservatrice à la… par mnemosyne_asso

Denise Ogilvie, (Archives nationales)


Denise Ogilvie (Archives nationales) par mnemosyne_asso
Nathalie Clot ( Centre des archives du Féminisme).


Nathalie Clot, directrice de la bibliothèque… par mnemosyne_asso

 

Débat avec le public animé par Julie Verlaine et Emmenuelle Giry


Débat avec le public animée par Julie Verlaine (Ménmosyne) et Emmanuelle Giry (Archives nationales) par mnemosyne_asso


Programme Journée 2015 en pdf

logo-archives-nationales logo-mnemosyne-droite

 

 

 

Archives nationales, Pierrefitte-sur-Seine

59 rue Guynemer, 93380 Pierrefitte-sur-Seine

Métro : Saint-Denis Université (Ligne 13)

 

sur le site des Archives

CLIO, Femmes, Genre, Histoire is  proud to announce the publication of our on-line English version  of 2014/1 (n°39) « Gendered laws of war »

http://www.cairn-int.info/journal-clio-femmes-genre-histoire-2014-1.htm

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La Maison des Sciences de l’Homme Lorraine (USR 3261 CNRS – Université de Lorraine) propose un contrat postdoctoral
dans le cadre du projet de recherche EDULUM « Educatrices et Lumières : l’exemple de Marie Leprince de Beaumont ».

Le projet EDULUM (1er janvier 2015 – 31 décembre 2017) a été sélectionné par l’ANR dans le cadre de son appel Franco-Allemand 2014.
Logique continuité du projet « Femme-Auteur » soutenu et financé par la MSH Lorraine depuis 2009, il a pour objet de mener une réflexion
sur le rôle des femmes comme auteures et éducatrices, dans le mouvement européen des Lumières à partir de l’exemple de Marie Leprince de Beaumont.

Le/la chercheur/e travaillera avec l’équipe constituée autour du projet
(MSH  Lorraine, Université Paris‐Est Créteil Val de Marne, Universität Augsburg Lehrstuhl für Romanische Literaturwissenschaft).

Début du contrat : 1er septembre ou 1er octobre 2015

Cliquez sur ce lien pour connaître :
– La description du projet dans lequel le poste s’inscrit et missions
-Les programme/méthodologie/calendrier
– Le profil attendu et compétences requises
– Le type de contrat proposé
– et les modalités de candidature

http://petitlien.fr/posdocedulum

logosis-scelto

 

 

Voici un appel à contributions pour le numéro spécial de la revue de l’association sœur de Mnémosyne en Italie, la Società Italiana delle Storiche (SIS)Genesis  (2016,1), intitulé :
« Femmes « ordinaires » pendant la Première Guerre mondiale »
La revue encourage la publication de contributions couvrant un large éventail de contextes historiques, en Europe et au-delà, et publie des articles en italien, français et anglais.

CALL FOR PAPERS. Genesis. Rivista della Società Italiana delle Storiche, 2016, 1
“Ordinary” women in Europe during the First World War

Genesis, the Journal of the Italian Association of Women Historians, invites contributions for a
forthcoming issue on total mobilization in European societies during the First World War.
The issue aims to discuss women’s participation to the Great War, and its long-term consequences
in relation to processes of nationalization, politicization and modernization, in a transnational
perspective. Participation is understood both as involvement, direct and indirect, and as resistance,
active and passive.
International historiography has long investigated the qualitative and quantitative aspects of
women’s participation in the war and in the workforce (both as paid and voluntary workers) during
and after the war. Studies have focused on the organization of civil mobilization (and its role in
linking battle-front and home front), on gender relations in the labour market, on the forms of
opposition to the conflict that contributed to create new forms of welfare, on the activities, the
divisions and contradictions of the feminist movement and among women’s associations.
We encourage the submission of papers based on the comparison between different national
contexts, aimed to investigate the time and manner in which total mobilization involved “ordinary”
women belonging to the middle and working classes, as well as women of peasant and artisan
origin.
We intend to focus on how these social segments related to and reacted to the demands, the
pressures, the propaganda, the works of the institutions, enterprises and civil society organizations
in various states and at different stages of the war. We intend to analyse the transmission and
manipulation of ideas and practices, forms of resistance, gender power asymmetries and the
repercussions of these processes on social, family and generational relationships as well as in the
workplace, in the public sphere, in daily and private life.
In this view, we are especially interested in papers addressing the following issues:
• The leading role of women in the war mobilization and in opposition to the war;
• Training for new jobs, functions and professions, in the context of the reorganization of the
relationship between the productive and reproductive sphere brought about by total
mobilization, the compression of consumption, and social crises;
• Work and assistance as places of social, gender and geographical mixing, but also as places
where cultures, customs and languages met and clashed; forms of protest and solidarity
taking place in spaces of conflict and social union, at work, in the markets and squares;
• The economic activities and social policies that involved people in occupied territories;
• The transformations experienced by families in the cities and in the countryside, near and far
from the front, throughout the war and at the time of veterans’ return;
• The impact of the conflict on the education of people (teenagers and girls) born in the early
years of the Twentieth century, who lived the war as daughters of mobilized military or
civilians.

Proposals must contain an abstract (no more than 300 words) and a short CV and must be emailed
by May 15, 2015 to the editors: Roberto Bianchi roberto.bianchi(at)unifi.it and Monica Pacini
monicapacini(at)libero.it. They will communicate by May 30, 2015 if the proposals submitted have
or have not been selected for possible publication. Articles based on the selected proposals (no more
than 50.000 characters including spaces and footnotes) must be submitted by September 30, 2015
and will then undergo a double blind referee process.
Texts in Italian, English and French will be considered for publication.

et le site de la SIS >>> http://www.societadellestoriche.it/

 

 

European Platform of Women Scientists présente chaque moi sur son site une des associations membre du réseau EPWS. Myriam Boussahba–Bravard, Professeure à l’université Paris Diderot – Paris 7 répond pour Mnémosyne aux questions d’EPWS : Interview of the Month

 

Annonceprix2014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

à l’occasion de l’assemblée générale de l’association samedi 24 janvier aux Archives nationales le prix  le 12e prix Mnémosyne a été remis à :

Emilie Druilhe pour son mémoire « Farouche Atalante. Portrait d’une héroïne grecque antique » sous la direction de Violaine Sébillotte-Cuchet, Université de Paris 1

Cette année une mention spéciale du jury a été décernée à Anna CABANEL pour son mémoire « Pionnières du Nord – Universitaires norvégiennes et réseaux féminins internationaux (1882-1940) »,  sous la direction d’Olivier Wievorka, ENS de Cachan, et de Sylvie Chaperon, Université de Toulouse Jean Jaurès, 2014.

 

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Le prix proposé par la Società Italiana delle Storiche, association sœur de Mnémosyne en Italie est désormais ouvert aux travaux en langue française

Le prix de thèse Franca Pieroni Bortolotti a été institué en 1990 à Florence (Italie) en collaboration entre la mairie de Florence et la Società Italiana delle Storiche. Après une interruption de trois ans, depuis 2012 nous collaborons avec la Région Toscane.
Le prix est décerné chaque année à deux à trois thèses inédites d’histoire des femmes et du genre (de l’Antiquité jusqu’à l’époque contemporaine).
Nous primons les thèses ‘magistrali’ (master 2)  et les thèses de doctorat.
Il s’agit du seul prix à dimension nationale d’histoire des femmes et du genre en Italie.
Depuis 2013, nous accueillons les travaux rédigés en français, anglais et espagnol (outre qu’en italien naturellement).

Généralement le dépôt des candidatures est en mai/juin, la remise du prix à mi-décembre.
Le ou la lauréat(e) du premier prix reçoit 2500,00€

Cette année le prix sera décerné à deux thèses de doctorat, une d’histoire médiévale et une d’histoire contemporaine, qui ont également mérité la publication dans la Collection du Prix.
Quatre autres travaux recevront une mention spéciale.
La remise des prix aura lieu à Florence le 13 décembre 2014, à l’occasion d’une journée entièrement consacrée au Prix et à son histoire (programme et lauréates en doc attaché).

A cette occasion, nous présenterons également le deux ouvrages qui ont mérité la publication l’année dernière et qui paraissent cette année chez Pisa University Press (en édition digitale, open access, disponibles sous peu sur le site de la SIS)
Les ouvrages de la collection déjà parus sont téléchargeables gratuitement depuis le site de la Società Italiana delle Storiche.